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Les Celtes étaient une puissance majeure en Europe avant l'avènement du christianisme. À l'apogée de leur puissance, les Celtes se sont établis dans toute l'Europe, nommant au passage de grandes villes telles que Paris, Milan et Vienne. Ils étaient un peuple à craindre dans le monde entier et ont conquis de nombreuses régions et livré de nombreuses batailles. "Celte" se réfère à un peuple descendant de l'une des régions celtiques actuelles de l'Union européenne.La vie dans l'Irlande celtique était également très différente de celle des autres cultures.

Contenu

Au début

La nature des Celtes

Langue et communication

Apparence des Celtes

Société celtique

Religion celtique

D'où viennent les Celtes ?

Faits extraordinaires sur la vie dans l'Irlande celtique

Folklore celtique

Maisons celtiques

Jeux celtiques

Nourriture et boissons celtiques

Musique celtique

Fêtes celtiques et fêtes religieuses

La chute de l'empire celtique

Au début

Au début de l'âge du fer, une nouvelle culture a commencé à se développer en Europe. Cette nouvelle culture était connue sous le nom de culture celtique, et son influence s'est répandue en Irlande par le biais du commerce et des voyages. Avec l'arrivée des Anglo-Saxons, la plupart des Celtes qui vivaient en Grande-Bretagne se sont enfuis en Irlande.

Avec le temps, l'Irlande est devenue le principal centre de la culture celtique. L'Irlande avait de nouvelles villes et les habitants étaient divisés en clans qui vivaient dans de petits villages. La plupart d'entre eux formaient et élevaient du bétail.

La nature des Celtes

Les Celtes étaient essentiellement des guerriers et de grands agriculteurs venus d'Europe de l'Est en Irlande. L'historien Sicilus a déclaré : "Les Celtes ont une apparence terrifiante. Ils sont grands, avec une chair blanche et humide ; leurs cheveux sont blonds. Ils portent des vêtements éclatants, des tuniques teintes de toutes les couleurs. Ce sont des vantards et des menaçants...".

Les Celtes vivaient dans des ringforts, des hillforts, des forts de promontoire et des crannogs. Les ringforts consistaient en un talus de terre circulaire entouré d'une tranchée. À l'intérieur de la tranchée se trouvaient des maisons construites en bois avec un toit de chaume. De nombreux ringforts contenaient un passage souterrain appelé Souterrain. Les hillforts étaient des ringforts construits au sommet de collines, qui offraient une plus grande protection aux habitants, par exemple, The Hillde Tara.

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De même, les forts de promontoire, comme Dun Aengus, étaient construits au sommet des falaises pour plus de sécurité. Les crannogs étaient construits sur une île au milieu d'un lac pour, vous l'aurez deviné, se protéger. Les Celtes se sentaient ainsi plus à l'aise face aux envahisseurs potentiels et aux animaux sauvages.

Les Celtes ont divisé l'Irlande en 150 royaumes appelés tuath. Chaque tuath avait un Ri (roi).

Langue et communication

Les Celtes avaient un alphabet de base appelé Ogham, dans lequel ils taillaient une série d'encoches dans le bord d'une pierre debout. Il existe une collection de pierres Ogham à l'UCC (University College Cork).

Apparence des Celtes

D'une manière générale, les Celtes avaient une apparence rigide. Les Celtes prenaient en effet grand soin de leur apparence. Ils se décoloraient les cheveux en utilisant du lait de chaux. Les hommes les hérissaient souvent pour se rendre effrayants. Ils se rasaient également la barbe mais conservaient leurs moustaches et les gardaient longues. Au milieu de tout cela, les bijoux étaient populaires chez les Celtes. Ils portaient des colliers appelés torques. Le Broighter Hoard estune collection d'objets celtiques en or trouvés près de Limavady, dans le comté de Derry.

Les hommes et les femmes portaient un long manteau de laine appelé brat. Ce manteau était attaché au cou par une broche ou une épingle. Les hommes celtes les plus pauvres portaient un pantalon sous leur brat appelé Bracac. Sous le même brat, les femmes portaient une tunique jusqu'aux chevilles.

Les guerriers celtes chaulaient leurs cheveux, les faisaient se dresser et les ramenaient sur la nuque. Il s'agissait probablement d'une tactique de combat pour se donner un air effrayant aux yeux de l'ennemi. Ils se peignaient avec une peinture bleue appelée guède. Les hommes et les femmes étaient très tatoués. Ils frappaient également leurs épées et leurs lances contre leurs boucliers de cuir, produisant un son horrible destiné à effrayer l'ennemi.

Société celtique

Le peuple celte nous parvient à travers la nuit des temps. Du fond de l'âge des ténèbres, dans toute l'Europe et sur les terres des îles britanniques, on raconte des histoires sur des peuples proches de la nature. On les dépeint comme des êtres doux et gentils, vivant en harmonie avec les autres autour d'eux. N'ayant pas de véritable langue écrite, d'autres ont été laissés à eux-mêmes pour raconter leurs histoires. Certaines d'entre elles parlent deLes paysans faisaient partie de la classe inférieure de la société celte. Malgré leur réputation de barbares, ils étaient très habiles dans le travail des métaux et fabriquaient de beaux bijoux en or, en argent, en cuivre et en bronze. Il est vrai que les Celtes aimaient se battre. Les guerriers se battaient même pour le meilleur morceau de viande, appelé la portion du héros. Sur un plan tout à fait différent, les Celtes se battaient aussi pour le meilleur morceau de viande, appelé la portion du héros.D'autre part, les Celtes aimaient la poésie. Le poète était un membre très respecté de la société. Leurs traditions de mariage étaient simples mais pleines d'allusions au mysticisme, tout comme les traditions de mariage irlandaises actuelles.

Guerriers

Comme la plupart des hommes de la société celtique ont grandi dans la doctrine de la guerre et du combat pour le bien de la nation, les autres occupations n'avaient pas beaucoup d'importance à l'époque. Certes, être marchand ou marin était essentiel dans la société celtique, mais pas aussi prestigieux et considéré que celui qui est soldat. Plusieurs commentateurs de l'époque, en particulier César, ont mentionné que les Gauloisétaient essentiellement des guerriers fous. Pour eux, la guerre était comme un culte centré sur les guerriers individuels. Ils essayaient de prouver leur valeur individuelle en tuant autant de personnes que possible. Un historien grec, Diodore, a écrit à propos des tribus celtiques qui menaçaient les civilisations méditerranéennes à son époque. Leur aspect est terrifiant ; ils sont très grands, avec des muscles ondulants sous leur corps.une peau blanche et claire.

Le mode de combat des Celtes était alarmant, la plupart des guerriers s'armant avec les armes que la nature leur avait données. Ils allaient au combat à moitié nus, se peignant le corps et le visage de sang cramoisi. Il est clair que c'étaient des guerriers redoutables, mais les Celtes ne se battaient que lorsque c'était nécessaire, et ils tenaient parfois fermement à leurs croyances humaines.

Les femmes

Chez les peuples celtes, les femmes avaient un rôle très important et différent de celui des autres sociétés contemporaines. Par exemple, elles pouvaient détenir des biens, ce qui n'était pas le cas dans d'autres sociétés. Elles pouvaient demander le divorce et elles étaient acceptées comme guerrières, et elles étaient très, très dures à la guerre. C'est en effet un rôle spécial pour les femmes celtes. Les déesses étaient égales, et ce n'était pas le cas.Il n'y a pas beaucoup de preuves de l'existence de femmes guerrières chez les Celtes, mais la reine Boudica a dirigé une armée contre les Romains vers 60 après J.-C. Les femmes celtes ne se laissaient pas marcher sur les pieds.

Les Celtes étaient également des marins : ils fabriquaient des bateaux appelés coracles en tendant des peaux de vache sur une armature en bois. Certains coracles étaient assez grands pour contenir jusqu'à 30 personnes. Les bateaux se comportaient bien en mer et étaient utilisés pour les voyages, le commerce et la pêche.

Les Celtes ont pu rester à l'abri des attaques germaniques parce que leur île était située plus loin dans l'océan Atlantique que la Grande-Bretagne. Des savants, des artistes, des marchands et des moines de différentes parties de l'Europe sont venus en Irlande en raison de la paix et de la sécurité qui y régnaient.

Religion celtique

Les Celtes étaient païens et croyaient en de nombreux dieux. Les prêtres celtes étaient appelés druides. Ils portaient des tuniques blanches en lin et offraient des sacrifices d'animaux aux dieux.

Les savants et les artistes irlandais ont été influencés par le christianisme. L'Église irlandaise a été fondée par saint Patrick. Né en Grande-Bretagne en 400 après J.-C., saint Patrick a été enlevé alors qu'il était jeune et emmené en Irlande par des pirates irlandais. Il s'est ensuite enfui en Europe où il a étudié pour devenir prêtre. Après être devenu évêque, il est retourné en Irlande et a converti les gens au christianisme. Il a répandu son message dans toute la région de l'Irlande.et ont fondé de nombreuses nouvelles églises.

L'Irlande était en contact avec Rome pendant l'invasion germanique de l'Empire romain, ce qui signifiait que le pape ne pouvait plus diriger l'Église irlandaise. L'Église s'est donc tournée vers ses abbés ; beaucoup d'entre eux étaient liés aux chefs de différents clans, et chaque clan soutenait son propre monastère.

Les monastères sont devenus des centres de la vie irlandaise, bien que beaucoup se trouvent dans des endroits inaccessibles, comme les côtes rocheuses ou les collines escarpées. La plupart des monastères étaient constitués d'un groupe de huttes entourées d'une palissade en bois. Certains monastères étaient construits en pierre en raison des difficultés de transport et de communication. L'organisation de l'Église était faible, de sorte que chaque monastère s'occupait de ses propres affaires.

Plus d'informations sur la religion celtique

Les moines irlandais ont rapidement commencé à suivre des pratiques différentes de celles de l'Église romaine. Ils portaient leurs cheveux d'une manière différente et célébraient Pâques un jour différent. Les rituels n'étaient pas les mêmes que ceux des Romains. De plus, les monastères irlandais fixaient peu de règles : un moine était libre de passer d'un monastère à l'autre ; de nombreux moines avaient le choix d'être des ermites tant qu'ils continuaient à suivre les principes de l'Église catholique et de l'Église orthodoxe.En outre, de nombreuses écoles ont été créées dans tout le pays.

L'un des moines les plus connus est saint Columba, qui a fondé un monastère à Iona, une île située au large de la côte ouest de l'Écosse. Depuis Iona, saint Columba a accompli un travail missionnaire auprès des nombreux Celtes non chrétiens de la côte. Des moines de Iona se sont rendus dans le nord de l'Angleterre pour prêcher aux Anglo-Saxons. D'autres moines irlandais se sont rendus en Europe du Nord, où ils ont construit des monastères et des églises.

De nombreux érudits irlandais ont fait partie de l'école du palais de Charlemagne et ont contribué à répandre le christianisme et le savoir dans tout l'empire.

D'où viennent les Celtes ?

Si l'arrivée des Danois, des Angles, des Saxons et des Normands dans les îles britanniques a fait couler beaucoup d'encre, rares sont ceux qui se sont penchés sur les origines des peuples qui occupaient ces terres avant eux. D'où venaient les Celtes ?

Après le déclin de l'Empire romain, vers 410, les Angles et les Saxons ont commencé à quitter l'Europe continentale pour s'installer en Angleterre et dans la partie inférieure de l'Écosse. Au 9e siècle, les Danois ont commencé à construire des colonies autour des îles britanniques et au début du 11e siècle, en 1066, les Normands ont envahi le pays.

Bien avant tout cela, les Celtes vivaient dans les îles britanniques ; ils étaient arrivés des siècles avant même que les Romains ne s'établissent en Europe. Si vous visitez les îles britanniques aujourd'hui, vous rencontrerez peut-être un renouveau celtique, car le programme national du Pays de Galles exige que tous les élèves apprennent la langue galloise. Cette langue ancienne est une branche des langues celtiques plus vastes parlées le long de la côte de l'Angleterre.les îles occidentales d'Écosse, l'Irlande, les Cornouailles et la Bretagne.

En savoir plus sur l'origine des Celtes

Les historiens ont toujours considéré les Celtes comme une tribu germanique de plus ayant migré vers l'ouest depuis l'Europe centrale, mais une étude scientifique relativement récente a trouvé des preuves généalogiques du contraire : le Dr Mark Jobling, du département de génétique de l'université de Leicester, a publié une revue sur la lignée chromosomique Y des Celtes. Dans cette revue, la lignée des hommes européens Ya été testé et analysé, et les preuves d'ADN étayent fortement la théorie selon laquelle les hommes celtes "se sont répandus à partir d'une source unique provenant du Proche-Orient" ou du Moyen-Orient, comme on l'appelle plus communément.

Ce qui est fascinant dans les conclusions de ce journal, c'est que l'itinéraire de la migration est tout à fait cartographiable : passer par la Turquie, traverser l'Europe et en particulier le littoral méditerranéen et la péninsule ibérique, franchir le détroit de Gibraltar et remonter le long de la côte de l'Europe occidentale jusqu'aux îles britanniques, est un chemin clairement défini.

L'augmentation de la fréquence et la réduction de la diversité d'est en ouest" du chromosome Y confirment une "expansion rapide", car la trace du chromosome montre le chemin de la migration du Moyen-Orient vers la région où les Celtes résident aujourd'hui. L'étude estime que l'expansion s'est déroulée sur une période d'environ 4 500 ans, probablement à partir de 7 000 ans avant Jésus-Christ.Mais quelle que soit l'exactitude de leurs méthodes de datation, la migration a bien eu lieu et il existe un document historique corroborant que nous aimerions croiser avec la recherche scientifique qui pourrait suggérer des données plus récentes pour la migration.

Une race de personnes a occupé l'Irlande avant les Celtes. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Faits extraordinaires sur la vie dans l'Irlande celtique

L'histoire des Celtes est empreinte de mystère. Nous ne savons pas grand-chose sur les Celtes car ils n'ont pas laissé beaucoup de traces écrites, mais ils étaient très prompts à se battre et à conquérir. Néanmoins, grâce à certains historiens, nous avons pu obtenir des informations sur l'histoire des Celtes et sur certaines de leurs traditions et coutumes quotidiennes, alors plongeons-y.

Les Romains n'avaient rien sur leurs routes

Si l'on attribue souvent aux Romains le mérite d'avoir construit les routes de l'Europe, il existe des preuves substantielles qui suggèrent que les Celtes les ont battus à plate couture. Non pas que les livres d'histoire vous le diraient, car comme nous le savons tous, l'histoire est écrite par les vainqueurs. Et pendant la plus grande partie des premiers temps de l'histoire, les vainqueurs résidaient dans l'Empire romain. Lorsque vous êtes le plus grand et le plus fort du quartier, vous avez l'impression d'être un homme.Vous pouvez prendre ce que vous voulez, y compris le crédit pour les choses que d'autres ont faites, et selon certains, cela inclut la construction de routes.

Des preuves archéologiques suggèrent aujourd'hui que ce sont les Celtes, et non les Romains, qui ont été les premiers à construire des routes. Des vestiges de ces routes semblent indiquer qu'elles ont été construites avant que la conquête romaine n'atteigne les îles britanniques. Ces routes ont été construites en grande partie en bois, dont le carbone a été daté de l'âge du fer ─ ce qui indique qu'elles étaient antérieures à l'expansion de l'Empire romain.En ce qui concerne l'âge du fer

Les Celtes ont été parmi les premiers à utiliser des armes en fer

L'un des aspects de la culture celte que tout le monde connaît sans doute est sa réputation de guerriers féroces. Ils étaient également en avance sur le plan technologique, ce qui leur donnait une longueur d'avance considérable. Après tout, c'est ce groupe qui a inventé la cotte de mailles qui a été adoptée plus tard par les célèbres légions romaines.

Cela va évidemment à l'encontre des vieilles rumeurs selon lesquelles les Celtes se battaient nus, car on ne peut pas imaginer que la cotte de mailles soit particulièrement agréable lorsqu'elle s'entrechoque contre votre postérieur. Mais ce n'est pas seulement la supériorité de l'armure qui a donné aux Celtes un avantage au combat, c'est aussi la supériorité des armes. On pense que les Celtes ont été parmi les premiers à forger des épées en fer, remplaçant ainsi les épées en bronze, plus fragilesIls ont également commencé à utiliser des épées et des dagues plus petites et plus légères, également en fer, vers 600 avant J.-C. Elles étaient beaucoup moins encombrantes que les épées larges, ce qui permettait aux Celtes d'être plus agiles et de frapper plus rapidement sur le champ de bataille.

Les Celtes étaient follement riches

Si l'histoire dépeint souvent les Celtes comme des guerriers sauvages et barbares, ce n'est pas tout à fait le cas. Certes, ils ont participé à certains actes de barbarie, et nombre d'entre eux ont pratiqué des sacrifices humains rituels. Et oui, nous allons y revenir dans un instant. Mais cela mis à part, ils étaient aussi extrêmement riches, en grande partie grâce à leur activité commerciale très active à l'époque.

Le fait d'avoir été parmi les premiers à utiliser le fer a certainement contribué à remplir leurs coffres. L'or était si abondant dans les religions celtiques qu'ils l'utilisaient dans leurs armures, leurs armes et leur art. L'argent et le bronze étaient également largement utilisés, et ils sont devenus célèbres pour leurs bijoux ornés finement travaillés. Leur art était parmi les meilleurs du monde à l'époque, et leurs connaissances scientifiques et technologiques étaient très bonnes.Les prouesses de l'équipe ont joué un rôle important dans cette évolution.

Grâce à leur art, à leur vin, à leurs grandes quantités d'or et à leurs progrès technologiques, les Celtes ont pu s'en mettre plein les poches.

Les Celtes avaient une vision progressiste du genre et de la sexualité

Si l'on ne peut pas vraiment qualifier les Celtes de progressistes en ce qui concerne leur vision de l'esclavage (ils étaient plutôt dans le coup comme n'importe quelle autre entité coloniale de l'époque), on peut tout à fait le faire en ce qui concerne les femmes et la sexualité. Ne vous méprenez pas : même dans une société tribale quelque peu progressiste, le patriarcat subsistait. Mais cela ne signifie pas que les femmes n'avaient pas leur mot à dire ou qu'elles ne pouvaient pas s'élever à la hauteur de la société...".En fait, c'est tout le contraire.

En particulier, avant la conquête romaine, les femmes celtes pouvaient diriger des tribus, comme ce fut le cas de Boudica. Bien entendu, Boudica est loin de représenter la norme, mais elle fut l'une des rares femmes celtes à accéder au pouvoir et à diriger son peuple avant sa mort vers 60 après J.-C. Elle était la reine de sa tribu et menait ses guerriers dans la bataille contre l'empire romain.

En ce qui concerne le genre et la sexualité, un élément de la culture celtique qui est aujourd'hui largement admis est que non seulement les femmes pouvaient occuper des positions de pouvoir, mais que les hommes celtiques préféraient souvent la "compagnie" d'autres hommes. Il était courant pour les hommes de rechercher la compagnie sexuelle de leurs compagnons de guerre, et de même, les femmes pratiquaient l'amour libre dans la culture celtique, selon des sources historiques.des dossiers.

Ils n'étaient pas des sauvages mais ils chassaient les têtes

Comme nous l'avons déjà mentionné à plusieurs reprises, les Celtes étaient loin d'être les barbares que l'histoire a souvent dépeints. Ils formaient une société avancée, prenaient grand soin de leur apparence et en étaient assez sages pour savoir que c'était un affront aux connaisseurs de vin du monde entier que d'édulcorer le vin comme le faisaient les nigauds des empires grec et romain. Mais cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pasparticipent à au moins quelques pratiques que l'on pourrait qualifier de barbares et de violentes.

La principale de ces pratiques ─ autre que les sacrifices rituels d'humains, sur lesquels nous reviendrons bientôt ─ était la chasse aux têtes. Comme pour les sacrifices rituels, la chasse aux têtes chez les Celtes était motivée par la religion, pour l'essentiel. Vous voyez, les Celtes croyaient que la tête contenait l'âme du guerrier, et qu'en prenant sa tête, vous capturiez en fait cette âme. Du moins, c'est une théorie populaire qui explique pourquoi ilsLa raison exacte n'est pas connue et varie probablement d'une tribu à l'autre et d'un guerrier à l'autre, d'autant plus que cette pratique s'est poursuivie même après que la plupart des tribus celtiques se soient converties au christianisme.

Le chiffre 3 a une grande importance

L'un des instruments du système de croyance des Celtes était le concept de "triplicité". Bien que cela puisse ressembler à un faux site Internet de conseil familial, il s'agit en réalité du chiffre trois. Plus précisément, les choses se présentent sous la forme de "triplets", pour ainsi dire. Cela signifie trois royaumes (le ciel, la terre et la mer) et trois types de dieux (personnels, tribaux et spirituels).

Les Celtes n'avaient pas seulement trois dieux, mais plusieurs ( !). Lorsque nous parlons des trois types de dieux que les Celtes vénéraient, nous parlons de ceux qui vous guident lorsque vous êtes seul, de ceux qui sont avec vous lorsque vous êtes en groupe et de ceux qui protègent votre maison. Pour simplifier, la triplicité fait référence à trois choses qui s'assemblent pour former un tout. C'est un élément important de l'histoire de l'Europe.la cosmologie et l'astrologie, qui faisaient partie intégrante du paganisme druidique.

Pendant la majeure partie de leur existence, les Celtes ont été polythéistes

Certaines tribus celtiques ont fini par adopter le christianisme comme voie spirituelle privilégiée. Mais pendant la majeure partie de leur existence, les Celtes ont pratiqué le polythéisme, c'est-à-dire l'adoration de nombreux dieux. Il n'est pas inhabituel qu'ils aient adoré de nombreux dieux, puisqu'il en allait de même pour leurs contemporains, les Romains et les Grecs. Et les principaux pourvoyeurs du polythéisme celtique, ou paganisme celtique, ont été lesLes druides : croyez-le ou non, une grande partie de ce que nous savons des druides et du druidisme nous vient de Jules César.

Évidemment, c'est en partie ce qui fait de notre connaissance des druides une information à prendre avec au moins un petit grain de sel, étant donné que César et son empire étaient fréquemment en guerre avec les Celtes. Néanmoins, César a rapporté que les druides étaient des enseignants et des prêtres, et qu'ils rendaient également des jugements et des sanctions à la suite de crimes et de querelles au sein de leurs tribus. Comme il y est fait allusion dansIls pratiquaient également des sacrifices rituels pour apaiser leurs dieux (avec l'incinération de Wicker Men ─ victime(s) sacrificielle(s) à l'intérieur ─ qui fera frissonner Nic Cage s'il lit ceci) et croyaient en la réincarnation.

Les Celtes, enfin, ils n'étaient pas vraiment celtes

Ne vous laissez pas déconcerter. C'est beaucoup plus simple que ne le laisse entendre l'en-tête. Le groupe que vous considérez comme les "Celtes" n'en est pas vraiment un, du moins pas au sens où les Romains étaient les Romains ou les Grecs les Grecs. En effet, les Celtes n'étaient pas un seul groupe ; ils en comprenaient plusieurs, notamment les Gaëls, les Bretons, les Gaulois et les Galates, parmi d'autres groupes.En fait, le terme "celtique" fait référence à la langue et aux dialectes quelque peu similaires utilisés par les différentes tribus.

Cela dit, regrouper toutes ces tribus sous un même chapeau ─ ce qui, encore une fois, a été fait par des contemporains comme les Grecs et les Romains, puisque les Celtes eux-mêmes ne conservaient pas de documents écrits ─ est probablement trompeur. Certains historiens suggèrent que les langues étaient suffisamment différentes et les groupes tellement dispersés (aussi loin à l'est que la Turquie, jusqu'à l'océan Atlantique à l'ouest) qu'il est hautement improbable que les Celtes aient pu s'exprimer dans leur langue maternelle et qu'ils aient pu s'exprimer dans leur langue maternelle.Il est peu probable que la plupart des tribus aient été un tant soit peu unies. En fait, on pense que c'est en partie à cause de leur manque d'unification qu'elles ont finalement été vaincues par les Romains. En substance, qualifier un Gaulois de "Celte" reviendrait à qualifier un Allemand d'"Européen". Techniquement, c'est vrai, mais c'est très généralisé.

Folklore celtique

Le folklore celtique regorge de créatures et de bêtes issues de différentes mythologies. Qu'il s'agisse d'une légende réelle ou d'un mythe éphémère, les Irlandais ont toujours été et seront toujours de fervents adeptes du mysticisme. Et le folklore celtique compte certaines créatures qui devraient être considérées comme intrigantes à tout point de vue.

Le Nuckelavee

Les légendes parlent d'une créature sous la mer du Nord, un démon avec un œil rouge qui brûle comme une flamme dans les profondeurs, et une haleine si fétide qu'elle peut flétrir les cultures, empoisonner le bétail et laisser les enfants morts de froid dans leur berceau. Pendant les mois d'été, le mythe de la mer l'emprisonne sous les vagues, mais en hiver, vous devez verrouiller vos portes et vous méfier de la mer, de peur de rencontrer le Nuckelavee.

Le Nuckelavee est l'une des créatures les plus effrayantes du folklore celtique. L'histoire vient des îles Orcades, où il est l'équivalent de Satan. Personne ne sait vraiment quelle forme il prend sous l'eau, mais sur terre, on dit qu'il ressemble au torse d'un homme fusionné au dos d'un cheval. Il n'a pas de peau pour cacher ses muscles jaunes boursouflés et ses veines noires palpitantes, et ses proportions sont toutes...mal avec une tête charnue d'un mètre de large qui se balance inutilement sur ses épaules et des bras si longs que ses jointures traînent sur le sol.

Le cheval, la moitié de la bête, crache une fumée noire fétide qui provoque une maladie appelée Mortasheen qui peut pratiquement tout tuer, à savoir les récoltes, le bétail et les jeunes enfants. Si le Nuckelavee vous aperçoit, il vous poursuivra sans relâche ; seule l'immensité de la mer peut le contenir. Dans le passé, les gens ont eu peur de cette créature, qu'ils n'auraient même pas murmuréeMais il existe un moyen de lui échapper : en tant que démon de la mer, le Nuckelavee ne supporte pas l'eau douce. Pour échapper à la bête, il suffit de traverser un cours d'eau pour qu'elle vous laisse tranquille. Du moins, pour un petit moment.

Les Fomoriens

Il y a très longtemps, avant que l'homme n'y pose le pied, l'Irlande était un lieu pour les dieux. Certains des premiers colons étaient la tribu des dieux. Ils étaient beaux, puissants et aimés, mais ils n'étaient pas sans ennemis. Certains de leurs rivaux acharnés étaient les Fomoriens, une race de monstres marins géants et grotesques. Les récits sur leur apparence varient : certains disent qu'ils sont humanoïdes avec des têtes de chèvres,D'autres disent qu'ils n'ont qu'un demi-corps, un bras, un œil, une jambe, mais la plupart des histoires semblent indiquer qu'ils sont tous laids et défigurés à leur manière, à quelques exceptions près. Comme les titans grecs, les Fomoriens incarnent toutes les forces malveillantes de notre monde ─ ils sont en quelque sorte faits pour être les méchants.

Avec le temps, ils ont été oubliés et le mot Fomorian a fini par être utilisé pour désigner un "pirate" ou un "pilleur de mer".

Hobs

Le folklore celtique ne se résume pas à des géants maléfiques ou à des démons de la mer. Certains sont même plutôt sympathiques. Par exemple, une croyance assez répandue, surtout autour de la frontière anglo-écossaise, voulait qu'il existe de minuscules vieillards sages et poilus qui s'installaient autour des maisons ou des cours de ferme des gens et leur apportaient leur aide pendant la nuit. Ces créatures étaient connues sous le nom de "hobs", "hob" étant une abréviation de "hob" en anglais, qui signifie "homme sage".pour "hobgoblin", ce qui pourrait signifier "gobelin du foyer".

En général, les hobs étaient considérés comme des esprits bienveillants et serviables. Si vous les traitiez avec respect, en mettant un plat de crème ou de lait tous les soirs, votre petit ami pourrait rester dans les parages, mais si vous devenez avare et oubliez de laisser votre friandise, votre hob pourrait vous abandonner, ou pire, il pourrait se transformer en poltergeist et causer toutes sortes de méfaits dans votre maison. Il est intéressant de noter que les hobs ont également été appelés "nus".les gobelins, principalement en raison de leur étrange aversion pour les vêtements humains ─ lorsqu'on leur donne un vêtement comme, par exemple, une chaussette, ils se sentent généralement offensés et s'en vont.

Changelings

Les créatures des contes de fées ont toujours entretenu des relations intéressantes avec l'humanité. L'une des relations les plus étranges et peut-être les plus troublantes est celle entre les humains et les Changelings.

Lorsqu'une fausse créature tombait malade ou mourait de vieillesse, certaines histoires racontent qu'elle était déguisée avec un charme spécial qui lui donnait l'apparence d'un enfant humain. Puis, dans la nuit, les fées volaient un bébé humain dans son berceau et le remplaçaient par le sosie. Les fées élevaient ensuite le bébé comme le leur, tandis que les parents humains étaient laissés à eux-mêmes pour pleurer leur enfant qui tombait peu à peu malade ou àAu fur et à mesure que le charme de la fée s'estompait, la forme hideuse du changeant s'est révélée.

Croyez-le ou non, cette histoire a réconforté beaucoup de gens. Avant l'avènement de la médecine industrielle ou de la pathologie, le taux de mortalité infantile dans le monde était assez élevé. Le concept des changelings a aidé à soulager cette douleur ; il a permis aux gens de croire en une meilleure alternative, que leur enfant n'était pas mort, mais simplement... volé. Échangé à la naissance. Vivant peut-être une vie enchantée dans lesMême si, pour être tout à fait honnête, la plupart des variantes de cette histoire sont plutôt sombres.

De nos jours, il est facile de considérer des créatures comme celles-ci et de penser qu'il ne s'agit que d'histoires bizarres et excentriques que les gens ont inventées pour se divertir, et dans certains cas, c'est probablement vrai. Mais il ne faut pas oublier qu'un grand nombre de personnes croyaient réellement en ces choses. C'était les histoires qu'ils utilisaient pour rendre le monde dur et injuste dans lequel ils vivaient un peu plus juste.

Maisons celtiques

Les Celtes sont célèbres pour leur style polyvalent de maisons rondes. Les maisons rondes sont très particulières à l'Europe, et pourtant les Celtes des îles britanniques et de la péninsule ibérique ont construit de nombreuses maisons rondes depuis l'âge du bronze jusqu'à la fin de l'âge du fer. En Écosse, ils utilisaient encore des maisons rondes jusqu'à la fin des Pictes. Il s'agissait d'un style de fortification important qui existait encore en Écosse.la société celtique, même après qu'elle soit passée de mode.

Vous vous demandez peut-être pourquoi les Romains ou d'autres cultures n'ont pas utilisé le même style ? Pourquoi se sont-ils contentés de structures carrées ou oblongues ? Eh bien, c'est principalement dû à l'influence des premiers agriculteurs et des cultures qui existaient déjà en Europe avant l'arrivée des Indo-Européens. Par conséquent, les Celtes ont été moins influencés par l'architecture de ce groupe de personnes.

Jeux celtiques

Des preuves littéraires et archéologiques montrent que la pratique des jeux de société était un phénomène immensément populaire et culturellement significatif parmi les peuples de langue celtique de Grande-Bretagne et d'Irlande au cours du premier millénaire après J.-C. Pourtant, peu d'attention a été accordée à l'origine de ces jeux dans ces îles.Le point de vue présenté ici, cependant, est que les jeux de société sont arrivés en Grande-Bretagne et en Irlande par le biais du contact avec le monde romain et qu'ils font partie du tableau plus large de l'interaction culturelle matérielle transfrontalière.

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Les sources littéraires médiévales de l'Irlande et du Pays de Galles mentionnent fréquemment les jeux de société, dont la pratique constituait manifestement un aspect important de la vie quotidienne de l'élite dont les intérêts sont reflétés dans les textes. fidchell (irlandais) et de gwyddbwyll (Les preuves britanniques sont, en général, plus tardives et plus maigres que les preuves irlandaises, et seules des observations générales peuvent être faites concernant la nature de ces preuves. gwyddbwyll Les preuves irlandaises sont toutefois beaucoup plus abondantes et détaillées et il est possible de déduire un certain nombre de caractéristiques de l'économie irlandaise. fidchell Les deux jeux sont reconnus par les celticistes depuis le milieu du XIXe siècle, bien que leur signification n'ait pas été suffisamment étudiée. Les formes telles qu'elles apparaissent dans les langues britanniques sont galloises. gwyddbwyll = gwydd (bois) + pwyll (En irlandais (gaélique), la forme est la suivante fidchell = fid (bois) = chiall (La forme mère, bien qu'elle ne soit pas directement attestée, peut être reconstruite en tant que celte commun. widu-kw eilla¯ = widu- bois + kweilla¯. Le nom, qui n'est basé sur aucun nom de jeu romain, consacre le principe selon lequel il s'agissait d'un jeu d'adresse joué sur un plateau de bois.

Nourriture et boissons celtiques

L'analyse archéobotanique, l'analyse des isotopes stables et les techniques traditionnelles de fouilles archéologiques permettent d'évaluer assez facilement les aliments courants et le régime alimentaire général. Outre les pratiques alimentaires, les assemblages archéobotaniques et céramiques (l'ensemble des outils en pierre ou des objets en céramique trouvés sur un site) des sites de l'âge celtique et de l'âge du fer témoignent de la technologie liée à la production d'aliments et de boissons.les boissons alcoolisées.

Le pourcentage élevé de tessons de marmites retrouvés suggère que les soupes et les ragoûts étaient des mets courants non seulement en France méditerranéenne mais aussi dans toutes les communautés celtiques de l'âge du fer. Parmi eux, la cuisson de la viande sèche de mouton et de vache était la plus grande source de protéines et d'énergie pour les communautés celtiques.

Consommation d'alcool

Le rôle prépondérant des boissons alcoolisées dans l'Europe celtique et de l'âge du fer, en place depuis au moins l'âge du bronze, a fait l'objet d'une grande attention de la part des chercheurs. Les résultats obtenus par le docteur Hans-Peter Stika confirment que les cultures celtiques et de l'âge du fer mettaient l'accent sur l'importance des boissons et que de la bière était au moins produite à cette époque dans le sud-ouest de l'Allemagne. Les résultats jettent également une certaine lumière sur le rôle des boissons alcoolisées dans l'Europe celtique et de l'âge du fer.Le processus de production et certaines des technologies utilisées dans la production de boissons alcoolisées sont peu connus. En général, des preuves de la consommation de bière, d'hydromel et de vin ont été retrouvées dans des tumulus, des tessons et des bols classiques. Cependant, l'hydromel et la bière étaient considérés comme les principales boissons alcoolisées dans la société celtique, bien que le bragget, le malt et l'ale aient également été mentionnés.dans les textes historiques concernant les pratiques celtiques en matière de boisson.

Alimentation de luxe

L'idée de "nourriture de luxe" dans l'Europe celtique et de l'âge du fer était probablement différente de celle de l'Europe romaine, car dans les cultures celtiques, les boissons alcoolisées et de grandes quantités de nourriture commune auraient constitué le facteur de luxe. Bien qu'elles ne soient pas nécessairement considérées comme un mets exotique (à l'exception des vins importés), les boissons alcoolisées étaient certainement des aliments de base lors des festins. Comme nous l'avons indiqué plus haut, les boissons alcooliséesLe vin, quant à lui, était importé d'Italie ou de France, était cher et n'était donc généralement accessible qu'aux membres des classes supérieures de la société.

Musique celtique

L'histoire de la musique celtique est multiple. Il y a la tradition de la musique instrumentale qui a énormément fleuri à leur époque - des instruments comme les flûtes, la vièle, l'accordéon, le concertina - et tous ces instruments sont arrivés dans la musique irlandaise à des moments différents au cours de deux ou trois cents ans. En Irlande, il semble que la musique ait été choisie comme l'un des éléments culturels les plus importants de la culture irlandaise.centres.

La musique celtique est la musique jouée par des personnes qui partagent en quelque sorte le peuple des Celtes, et comme les Celtes ont fondé la plupart des pays de Grande-Bretagne, leur culture musicale s'est répandue dans tous ces pays, et c'est ainsi qu'est né le monde de la musique celtique. Beaucoup de chansons parlent de leurs riches moyens de subsistance et poursuivent la tradition en mentionnant l'histoire de l'Irlande depuis ses débuts. Relativement, il y aEn Irlande, un dicton dit que "ceux qui détiennent le pouvoir écrivent l'histoire et ceux qui souffrent écrivent les chansons".

Tout en se concentrant sur la musique contemporaine de l'époque (qui privilégiait la musique folklorique et les ballades), les Celtes ont également réussi à chanter leurs reconquêtes et leurs conquêtes. Il s'agissait (et il s'agit toujours) d'une tradition en constante évolution.

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Fêtes celtiques et fêtes religieuses

L'Irlande compte huit jours sacrés, fêtes et festivals spéciaux qui remontent à l'époque où l'ancien monde celtique s'arrêtait pour faire la fête. Le christianisme a adapté un grand nombre de ses jours de fête aux anciennes traditions celtiques et ils vont de la joie à l'effroi le plus total. Ces jours faisaient partie intégrante de la vie de l'Irlande celtique.

Bealtaine

Une ancienne fête gaélique inaugurant la joie de l'été fleurit en Irlande et en Écosse, dans certaines parties de l'Europe et dans les communautés wiccanes et païennes du monde entier sous le nom de Beltane (dans l'hémisphère sud, les wiccans et les païens célèbrent Samhain). Beltane ou Beltaine est l'orthographe anglicisée de Bealtaine ou Bealltainn, les noms gaéliques désignant soit le mois de mai, soit la fête qui a lieu le premier jour du mois de mai.jour de mai.

Il y a des siècles, des feux de joie étaient allumés pour saluer l'arrivée de l'été. En Irlande, selon le jour où tombe la fête, celle-ci est marquée par un jour férié. Dans les villes du pays, des foires du 1er mai sont organisées, au cours desquelles les agriculteurs et les commerçants se rassemblent pour vendre leurs produits.

Midsummer (Solstice d'été)

La Saint-Jean peut simplement désigner la période de temps centrée sur le solstice d'été, mais elle fait plus souvent référence à des célébrations européennes spécifiques qui accompagnent le solstice proprement dit, ou qui ont lieu autour du 24 juin et la veille au soir. Les dates exactes varient selon les cultures

Le solstice d'été est marqué dans certaines régions d'Irlande par des feux de joie, comme Bealtaine sur le bord de la route. Dans l'Irlande rurale, les communautés se rassemblent autour de leur feu de joie local et célèbrent le jour le plus long de l'année par des chants et des danses.

Lughnasa

Lughnasa était l'une des quatre fêtes principales du calendrier médiéval irlandais : Imbolc au début du mois de février, Beltaine au premier mai, Lughnasa en août et Samhain en octobre. L'un des premiers calendriers celtiques continentaux était basé sur les cycles lunaire, solaire et végétatif, de sorte que la date réelle du calendrier dans les temps anciens a pu varier. Lughnasa marquait le début de la saison des récoltes, leIl s'agit d'une période traditionnellement propice aux rassemblements communautaires, aux fêtes de marché, aux courses de chevaux et aux retrouvailles avec la famille et les amis éloignés.

Dans le folklore gaélique, il s'agissait d'une période où l'on célébrait des mariages à la main ou des mariages à l'essai qui duraient un an et un jour et qui pouvaient ensuite être renouvelés. Aujourd'hui, de nombreuses personnes célèbrent cette fête par des réunions, des feux de joie et des danses.

Equinoxe d'automne

À l'instar de la fête de la Saint-Patrick, l'équinoxe d'automne célèbre l'égalité de la durée du jour et de la nuit et tombe généralement au milieu de l'automne, autour du 21 septembre, c'est-à-dire lorsque l'axe de la Terre n'est incliné ni vers le soleil ni en direction du soleil, ce dernier se trouvant à la verticale d'un point situé sur l'équateur.

Le symbole de ce jour sacré est la corne d'abondance, car toutes les récoltes sont rassemblées et l'on espère que les stocks pour l'hiver seront abondants.

Samhain

Samhain ; de l'irlandais samhain, cf gaélique écossais samhainn , vieil irlandais samain (fin de l'été), de sam (été) et fuin (fin) est une fête qui marque la fin de la saison des récoltes dans les cultures gaéliques et brythoniques. De nombreux spécialistes pensent qu'il s'agit du début de l'année celtique.

Cette journée se situe entre deux jours : Oíche Shamhna (31 octobre) et Lá na Marbh (1er novembre). Oíche Shamhna correspond à Halloween et Lá na Marbh est le jour des morts, ou jour de la Toussaint, où l'on se souvient des personnes décédées. Elle marque le début de la "moitié sombre" de l'année, à l'approche de l'hiver.

Solstice d'hiver

Le solstice d'hiver célèbre le jour le plus court de l'année et, selon le calendrier, se produit entre le 21 et le 23 décembre. Bien que le solstice d'hiver dure un instant, le terme est également utilisé familièrement comme "mi-hiver" pour faire référence à la période complète de 24 heures du jour où il se produit.

Chaque année, des centaines de personnes se rassemblent à Newgrange, dans le comté de Meath, en Irlande, pour regarder le lever du soleil illuminer comme par magie l'ancien site funéraire. L'interprétation de cet événement varie d'une culture à l'autre, mais la plupart des cultures reconnaissent la renaissance, en organisant des fêtes, des festivals, des rassemblements, des rituels ou d'autres célébrations autour de cette période.

Imbolc

Imbolc est l'une des quatre fêtes principales du calendrier irlandais, célébrée par les peuples gaéliques et quelques autres cultures celtiques, soit au début du mois de février, soit aux premiers signes locaux du printemps.

L'irlandais Imbolc se traduit par le vieil irlandais Imbolg, ou "dans le ventre" - un hommage aux grossesses printanières précoces des brebis. Comme la lactation commence, une gamme d'aliments laitiers consommés ce jour-là symbolise les nouveaux départs. Les jeunes païens fabriquent des poupées de maïs, façonnées comme Brighid, tandis que les adultes tordent des croix de Brighid. Après la tombée de la nuit, des bougies sont allumées pour saluer la renaissance du soleil.

Journée de la Saint-Patrick

La Saint-Patrick (irlandais : Lá Fhéile Pádraig ; Ulster-Scots : Saunt Petherick's Day) est une fête religieuse célébrée internationalement le 17 mars. Elle commémore Saint Patrick (387-461 ap. J.-C.), le plus connu des saints patrons de l'Irlande, et l'arrivée du christianisme en Irlande. Elle est célébrée par l'Église catholique, la Communion anglicane (en particulier l'Église d'Irlande), l'Union européenne, l'Union européenne et le Conseil de l'Europe.La Saint-Patrick est devenue une fête officielle au début du XVIIe siècle et s'est progressivement transformée en une célébration laïque de la culture irlandaise en général.

Ce jour religieux est marqué par une messe spéciale pour la fête et, traditionnellement, tout le monde porte du vert. Ce jour est considéré comme le milieu de la saison du printemps et est également appelé l'équinoxe de printemps.

La chute de l'empire celtique

En 300 avant J.-C., les Celtes ont perdu leur cohésion politique et l'Empire commence à se désagréger. Des tribus errent à la recherche de nouvelles terres. Certaines se rendent en Grèce, où elles outragent leurs anciens alliés lors du sac de Delphes en 273 avant J.-C. D'autres reprennent la guerre contre Rome, en alliance avec les Étrusques, et sont vaincues à Sentinum en 295 avant J.-C. et au lac Vadimo en 283 avant J.-C. L'une des grandes ironies de l'histoire de l'Europe est que les Celtes ne sont pas les seuls à être en guerre contre l'Empire.de l'histoire est que les Romains, destructeurs des premiers Celtes, furent aussi les protecteurs des Celtes plus tardifs. Lorsque les tribus germaniques, dont les Lombards, les Goths et les Francs, attaquèrent l'empire romain, balayant la Gaule pour créer les gigantesques États féodaux du Moyen Âge, ils soumirent les peuples antérieurs, dont les Celtes. Ces classes inférieures finirent par se mélanger avec les Germains et les Romains, qui devinrent les premiers à s'installer dans l'empire.Les Français, les Italiens, les Belges et les Espagnols ont été créés à partir de la noblesse française, ce qui a donné naissance aux peuples que nous connaissons aujourd'hui.

Un groupe se rendit en Asie Mineure et fonda la Galatie (sud-est de la Turquie) où un dialecte celtique était encore parlé jusqu'en 400 av. J.-C. Ceux-ci furent finalement assimilés à la Turquie (ou plus exactement à son centre). D'autres s'enrôlèrent comme mercenaires à Carthage. Des guerres entre Celtes et Germains ou Celtes installés plus tôt eurent lieu dans toute l'Europe centrale, en Gaule et en Grande-Bretagne. À la fin de cette période, les seuls Celtes de l'Europe centrale et orientale étaient encore des Celtes.Au début de l'ère chrétienne, la Grande-Bretagne est placée sous la domination romaine.

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